Les femmes dans la défense et l'autorité
1914: Le préfet de police de Paris, accepte pour la première fois des femmes dactylographes dans la police. Douze d'entre elles furent recrutées. Des avancées timides confirmes la places des femmes.
1935: Deux agents féminins furent nommés
Dans les services actifs par le préfet de police. Ces femmes s'occupant exclusivement d'enfants mineurs, portaient un uniforme et avaient pour mission d'exercer une surveillance sur la voie publique.
1942: Un arrêté augmente le nombre des assistantes et les regroupe, au sein de la direction de la police judiciaire, dans la brigade des mineurs.
Néanmoins les tâches et les services étaient strictement répartis entre sexes.
1948: Les assistantes de polices sont assimilées aux inspecteurs.
En 1953 à Paris et en 1968: Elles purent accéder au concours d'officier de police adjoint.
Les années 1970: Marquent un tournant. Les femmes de police étaient considérées comme des assistantes sociales travaillant dans les départements sociaux, de la jeunesse et des mœurs. Les femmes furent peu à peu admises dans les concours:
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en 1973 à celui d'inspecteurs
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en 1974 à celui de commissaire
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en 1978 à celui de gardien de la paix.
Pour la première fois elle purent endosser la tenue. Mais il fallut attendre 1983 pour qu'elles soient autorisées a gravir les échelons et à pouvoir se présenter aux examens d'officier de la paix.
30 juin 1988: Un arrêté de la Cour de justice européenne condamne la France et la force à abandonner la politique de recrutement fondée sur des quotas.
1 janvier 1991: Les femmes ont accès à l'ensemble des misions.
En Europe, tous les États assurent l'égalité des chances et des carrières, même si l'accès des femmes dans certains corps demeure marginal.